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Paul Dukas n'arrivait pas à percer. Au début de l'année 1897 sa Symphonie en ut majeur passa en première, mais elle fut accueillie avec froideur. Avant, il avait passé une période insignifiante au Conservatoire de Paris et il avait fait un an de service militaire. Mais les compositeurs français Vincent d'Indy et Camille Saint-Saëns croyaient en Dukas et ils essayaient de le mettre sur la bonne voie, malgré le fait qu'il était encore un compositeur inconnu. La première du poème symphonique \" L'Apprenti sorcier \" a changé son statut : la composition est vite devenue l'une des œuvres orchestrales les plus aimées et Dukas est devenu d'un jour à l'autre une vedette. Il a pris l'histoire de l'apprenti qui échappe à la supervision de son maître et se retrouve en difficulté, de la ballade éponyme de Johann Wolfgang von Goethe.